Description
Livre photo de 164 pages, tiré en seulement 100 exemplaires. Signés.
Textes en français. PDF en anglais à la demande.
Couverture rigide cartonnée – Format A5
Page de garde : Non couché ivoire – Arena Ivory Rough 170 gr
Papier photo mat 100% recyclé 190 gr
Playlist d’accompagnement disponible sur Apple, Youtube Music, Deezer et Spotify.
Impression dans un laboratoire professionnel en Italie.
Le projet Fréquence ; est un livre photo réalisé avec des pellicules périmées, des photos prises sur plusieurs années, accompagnées de quelques pensées. Le projet tourne autour du Mouvement visible et invisible, et de l’Émotion dans son intégralité.
Fréquence ; est un mélange de mélancolie heureuse et de nostalgie romantique, d’émerveillement, de flottement, d’incertitude et de consolation. C’est une quête perpétuelle de sens, du sensible dans chaque recoin, du vivant, des sentiments, du manque et de l’espoir.
Vidéo de présentation : https://www.kickstarter.com/projects/letowave/frequence
Fréquence, def.
(latin frequentia)
1. Fait de se produire, de se rencontrer souvent dans un temps ou dans un espace indéterminé.
2. Nombre de fois que se produit un phénomène dans un temps déterminé.
3. Fréquence d’images – cadence à laquelle des images sont successivement captées, transmises ou affichées sur un écran.
Technique :
Depuis bientôt 5 ans, j’essaye au maximum de ne plus rien acheter de neuf (que ce soit vêtements/accessoires/livres/déco, etc), je passe par des sites d’occasion, de seconde main ou je me rends dans des vide greniers. Je déniche donc mes pellicules aux quatre coins du monde, en vérifiant qu’elles soient bien périmées. Le risque : on ne sait pas comment elles ont été entretenues. Je peux très bien me retrouver avec une pellicule périmée qui aura un effet légèrement vintage, ou au contraire un film presque inexploitable. Mais c’est un risque que j’aime prendre ; c’est aussi pour ça que la photo argentique me plait : le lâcher-prise (que je tente d’apprivoiser par ce biais), l’imprévisible (qui m’angoisse continuellement), et la surprise/découverte, plaisir que l’on n’a plus avec le format numérique.
Je développe chez moi pellicule par pellicule avec la Lab Box. Puis je laisse sécher dans ma salle de bain, je découpe, pour enfin scanner le film sur mon ordinateur.
J’expérimente aussi les “soup films”, des mélanges plus ou moins improbables dans lesquels je plonge mes pellicules. Vous retrouverez dans le livre certaines photos issues de ces essais.
Enfin, depuis quelques mois, j’ajoute systématiquement au développement couleur c41 de l’eau de l’océan dans le premier bain, que je fais chauffer à 38 degrés.
J’aime me dire qu’il y a un peu d’immensité dans un si petit contenu.
